Se chauffer

Un bâtiment, pour rester à une température agréable tout au long de l’année, a des besoins calorifiques. La source d’énergie utilisée pour produire cette énergie doit être adaptée à la situation. Quelles sont les différentes possibilités que nous vous proposons ? 

Les pompes à chaleurs (PAC) sont les solutions pour le chauffage de demain !

Elles fonctionnent comme un frigo, mais à l’envers. Là où notre compagnon de cuisine prend les calories de l’intérieur pour les transmettre à l’extérieur, les PAC prennent les calories d’un milieu externe pour les transmettre dans le système de chauffage, à l’intérieur. 

Ces installations sont définies par leur coefficient de performance (COP). C’est le rapport entre 1 kWh d’électricité utilisée et le nombre de kWh retransmis dans le système de chauffage.

Les PAC se divisent en deux grandes familles : celles qui captent les calories de l’air (aérothermiques) et celles qui captent les calories dans le sol (géothermiques).

Les PAC géothermiques ont un rendement 30% supérieur aux aérothermiques. Leur COP moyen annuel tourne autour de 5. C’est-à-dire qu’elles transmettent 5 kWh d’énergie au chauffage pour chaque kWh d’électricité qu’elles utilisent, divisant par autant les besoins en électricité de la maison.

Elles sont divisées en deux selon leur captation. Celle-ci peut être horizontale ou verticale. Dans le cas d’une solution horizontale, des tranchées de 50 mètres sur une profondeur de 1 mètre et 2 mètres de largeur sont creusées. On déroule, dans le fond, une « géoboucle » dans laquelle circulera un liquide captant les calories présentes à cette profondeur avant de les transmettre à la pompe. 

Si la captation est verticale, le principe est le même mais l’on fore des puits d’une profondeur de plus de 50 mètres. C’est plus coûteux qu’un simple terrassement et demande des autorisations administratives. 

Les PAC aérothermiques captent les calories qu’elles utilisent dans l’air extérieur. Pas besoin de terrassement mais le rendement est plus faible que celui de sa cousine géothermique. En effet, l’air étant au plus froid quand les besoins en chauffage sont les plus importants, ce système perd en efficacité. 

Couplée à une installation photovoltaïque, une PAC peut permettre de couvrir l’entièreté des besoins énergétiques d’une maison (eau chaude sanitaire, chauffage) et de construire un habitat autonome ! 

Si l’on veut rester dans les sources « classiques », entendez « fossiles », le gaz de ville reste une possibilité. C’est un concurrent efficace pour se chauffer étant donné son coût faible d’installation et d’utilisation comparé aux autres technologies. 

Les chaudières biomasse, alimentées par le bois et ses dérivés (bûches, bois déchiqueté, pellets, …) sont souvent intéressantes dans le cas du remplacement d’une chaudière mazout. En effet, se chauffer aux pellets est tout aussi confortable que de le faire au mazout, tant au niveau du fonctionnement que de l’alimentation. La livraison se fait par camion-souffleur et un système automatique alimente la combustion. Si ce n’est programmer son thermostat et vider le bac à cendres intégré quelques fois par an, il n’y a rien à faire pour profiter de la chaleur de sa maison. 

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